Ca semble etre au bout du monde, et pourtant, c'est à deux heures de
la Madone. 10 km de piste , pas d'eau, pas d'electricité, plus de réseau
de téléphone...... bref, bienvenue dans le monde sauvage.
Au programme , pêche, ramassage de branches pour faire un feu
de camp qui servira ce soir de barbecue, et à faire chauffer
de l'eau demain matin pour le café.
Le seul petit hic, c'est qu'il y a un vent de dingue
donc on se retrouve très vite ensablé. La lecture est
une occupation quasi impossible. Si on lit un roman,
celui ci gonfle à vue d'oeil avec le sable, quand à lire
un Voici, çà remonte de l'insurmontable, les pages
sont trop grandes, çà se déchire avec le vent.
Question beauté et soin de son corps, c'est une
grande aventure, où rien ne sert d'amener un miroir
ou une brosse, c'est sécheresse et ensablage à
tous les étages.Limite on en a plein les dents , les
oreilles ...... je vous fais grace des détails.
En même temps, si le vent s'arrête, c'est attaque de
moustiques. Et attention les moustiques de la camargue
sont de vrai carnassiés.
Mais que vois je à l'horizon, un gros point blanc,
mais oui c'est une mariée !